Podcasts

Podcast : On n'a jamais fais comme ça, avec Florent Letourneur

Introduction

Et si, plutôt que de multiplier les entretiens ou de s’en remettre à son intuition, on apprenait enfin à bien recruter ? C’est le pari de Jessica Djeziri, ex-DRH devenue associée chez Bloomays, un cabinet qui dépoussière les pratiques RH à coups de méthode, de tech et d’engagement humain. Dans ce podcast, elle partage son parcours, sa vision du recrutement structuré, et la manière dont Bloomays place l’exigence, la clarté et l’inclusion au cœur de chaque mission.

Cet article vous propose un résumé approfondi du podcast pour en retenir l’essentiel — une lecture utile pour toute personne en quête de recrutement plus rigoureux, plus équitable et surtout, plus efficace.

Le contexte : un marché du recrutement sous tension

Le marché de l’emploi évolue vite. Après une période où les talents imposaient leurs conditions, les entreprises reprennent aujourd’hui la main sur les recrutements. Mais attention aux faux diagnostics : ce n’est pas parce qu’il y a plus de candidatures que les bons profils sont plus faciles à trouver.

Dans ce contexte, beaucoup d’organisations retombent dans des travers connus : briefs flous, évaluations approximatives, décisions prises à l’instinct. Or, ces méthodes creusent un double écueil. Côté entreprise, elles allongent les délais, multiplient les erreurs de casting, et nuisent à la marque employeur. Côté candidat, elles alimentent la défiance et la frustration.

Jessica Djeziri plaide donc pour un changement de paradigme : sortir de l’improvisation et construire des processus de recrutement fondés sur la méthode, la transparence et l’alignement.

Le recrutement structuré selon Bloomays : méthode, tech et clarté

Chez Bloomays, le brief est un outil central. Il ne s’agit pas simplement de recopier une fiche de poste, mais de formaliser, avec le client, une véritable scorecard de recrutement. Cette grille précise les attendus métiers, les critères de sélection, les “must-have” et les “nice-to-have”. Résultat : tout le monde sait ce que l’on cherche, et selon quels critères les candidats seront évalués.

Autre point clé : la dimension technique. Les recruteurs de Bloomays sont formés pour comprendre les métiers qu’ils recrutent, notamment dans la tech ou les fonctions RH. Cela évite les raccourcis simplistes et permet des échanges de qualité dès le premier contact.

Côté outil, Bloomays a développé sa propre plateforme de recrutement, qui intègre des logiques de sourcing issues du growth hacking, une gestion fine des pipelines et une base de données centralisée. La technologie vient soutenir l’intelligence humaine, sans la remplacer.

Une posture engagée : transparence, inclusion et feedback

Ce qui distingue aussi Bloomays, c’est sa posture. Jessica insiste sur l’importance du respect du candidat, quelle que soit l’issue du process. Cela passe par une communication continue, des retours personnalisés et une humanité assumée. Même un refus peut devenir une opportunité de construire une relation de long terme.

L’entreprise est aussi engagée sur les sujets de diversité, d’équité et d’inclusion. Elle a signé le Pacte ID et le Parental Challenge, et veille à structurer ses recrutements pour limiter les biais. Pour Jessica, recruter de manière inclusive ne doit pas être une posture marketing mais une exigence méthodologique.

Enfin, cette exigence s’applique aussi en interne. Bloomays forme continuellement ses recruteurs, investit dans leur montée en compétences, et favorise le partage de veille RH : podcasts, newsletters, conférences. La progression collective est une condition de la qualité.

De DRH à associée : un virage stratégique

Après quinze ans à des postes RH en entreprise, Jessica a choisi de rejoindre Bloomays comme associée. Ce tournant vers l’entrepreneuriat s’est accompagné d’un changement de posture. Il ne s’agit plus seulement de structurer la fonction RH en interne, mais d’accompagner des dizaines d’organisations à mieux recruter, mieux manager, mieux décider.

Ce rôle l’amène à prendre régulièrement la parole en public, à animer des conférences ou des webinaires, et bientôt à lancer sa propre newsletter RH. Cette visibilité sert à la fois son développement professionnel, celui de l’entreprise, et plus largement, la professionnalisation du secteur.

Ce passage d’un rôle de DRH à celui de partenaire externe est aussi un miroir utile pour les RH en poste : et si, pour mieux recruter, il fallait commencer par mieux se faire accompagner ?

Conclusion

Le recrutement structuré n’est pas un luxe ou une mode. C’est une nécessité pour qui veut recruter vite, bien, et durablement. À travers le témoignage de Jessica Djeziri, on comprend qu’un bon recrutement repose sur trois piliers : la méthode, l’écoute et la clarté.

Bloomays montre qu’il est possible de concilier performance, exigence et humanité, sans sacrifier l’un pour l’autre. Le recrutement n’est pas qu’un acte de sélection : c’est un acte de construction. Et structurer son recrutement, c’est se donner les moyens de construire mieux.

Une mission
de recrutement
à nous confier ?